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UN STYLE
Qu'en est-il de la devise d'Ouvrir le cinéma :
Le geste, la parole,
le penser : détour(s)
La relation, Le partage
S'intéresser au geste implique le corps,
à la différence de l'acte, plus abstrait.
Un geste corporel s'adresse toujours à quelqu'un
fut-il fantasmé.
Il nous fait entrer dans le domaine de la relation, du
lien, du partage avec autrui et pas seulement de la connaissance.
Ce choix — travailler le domaine de la connaissance et celui
de la relation, dans un même mouvement, est décisif.
- Le cinéma n'est pas simplement considéré comme
un objet déjà existant, isolable, autonome, à la
manière d'un objet scientifique.
- C'est
plutôt notre relation aux possibilités de la technique cinématographique
qui sera notre centre d'intérêt. Cela détermine notre
praxis.
- Il s'agira aussi questionner
le monde qui entoure le cinéma, nos traditions
culturelles qui lui servent de base (et les systèmes
philosophiques qui les conditionnent).
- Cela entraînera une analyse permanente
de nos pratiques pédagogiques.
La praxis
Étymologiquement, la théorie, c'est observer au plus près ce qui nous intéresse, avoir « les yeux fixés sur l'essentiel », comme le dit Jean Beaufret, et ne s'oppose pas à la pratique, tel que le sens commun les positionne.
La praxis va être ce va et vient permanent, quand la “pratique” — que ce soit un film, un atelier pédagogique — instruit la théorie, l'élaboratioonceptuels — et vice-versa.
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NOTRE HISTOIRE
Pendant quatre ans (2000-2004) Olc a
fonctionné sous la forme d’un groupe
renouvelé chaque année, le temps de six réunions
(de novembre à avril). Les deux dernières
années — 2002/2004, parallèlement à la lecture
critique de textes, ses membres ont eu la possibilité d’en
passer par le poïen : laisser
apparaître des images mouvantes et sonores grâce
la technique cinématographique, c’est-à-dire
grâce à l’inscription du mouvement
de la lumière sur
un support (kinesis, graphein).
Tout en maintenant cette association : lecture
critique et enregistrement d’images, Ouvrir
le cinéma propose depuis un travail en
réseau
s’appuyant sur le
site existant.
Des rencontres pourront être organisées mais
elles ne seront plus systématiques comme précédemment.
La participation est donc indépendante du lieu de
résidence.
Les membres de ce réseau
acceptent de mettre en jeu leur propre questionnement de
l’image
cinématographique
sur la base des orientations déjà engagées,
qui parcourent les textes consultables en ligne.
Un espace singulier :
LE CARNET DE BORD
Tout membre possède son espace : carnet
de bord.
On y inscrit, à
son rythme, les expériences, les hypothèses
de travail : quand tout est encore confus et que la
nécessité se fait jour d'organiser son penser pour y voir
apparaître quelques éclaircies.
Un espace
commun : À TABLE
Il fonctionne comme une
table de travail. il est réservé aux éléments
amenés à faire sens pour tous les
membres, qui peuvent donc être partagés
ou susceptibles de le devenir.
Ces deux espaces s'articulent avec d'autres montages actifs
sur le site : à
lire et
constellation
.
Les extraits d'images mouvantes dispersés dans
toutes les rubriques du site peuvent être retrouvés
dans la rubrique techne.
Actuellement, si des échanges ont lieu qui nourrissent
le travail en cours, il faut constater qu'ils ne concernent
que des personnes dont le cinéma n'est pas le point
cardinal de leurs activités qui serait davantage
la pédagogie ou plutôt un certaine éthique
de la pédagogie.
C'est la raison pour laquelle la rencontre avec les mouvements
de psychothérapie et de pédagogie institutionnelles,
via le séminaire de Jean Oury à Paris, est
si importante dans le développement d'Ouvrir
le cinéma.
Il n'y a donc pour le moment qu'un seul carnet actif, celui
d'Annick Bouleau.
Et pour l'instant, le « milieu » de l' « éducation
à l'image » ne
semble pas connaître l'existence de ce travail. Mais
cette absence de signes qui manifesteraient un certain intérêt à son
égard ne doit
pas être automatiquement interprétée
comme un désintéressement.
Attendons voir…
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