Ouvrir le cinéma

 
ansedonia
  le geste, la parole, le penser : (dé)tours
 
 
 
GENESE
au cours des séances
depuis le début
 
STYLE
à table
carnets de bord
> carnet d'annick
(RE)PERES
à lire
constellation
entre nous 
> jean oury
index
 
TERRAINS
TECHNE
PLUMES
DANS L'INSTANT
CONFIDENCES
LE COIN DES AMIS
LE COIN D'ANNICK BOULEAU
filmographie
CONTACT
RETOUR ACCUEIL
 
 
 
 
 

STYLE


 

UN STYLE

Qu'en est-il de la devise d'Ouvrir le cinéma :
Le geste, la parole, le penser : détour(s)


La relation, Le partage

S'intéresser au geste implique le corps, à la différence de l'acte, plus abstrait.
Un geste corporel s'adresse toujours à quelqu'un fut-il fantasmé. Il nous fait entrer dans le domaine de la relation, du lien, du partage avec autrui et pas seulement de la connaissance.

Ce choix — travailler le domaine de la connaissance et celui de la relation, dans un même mouvement, est décisif.

  • Le cinéma n'est pas simplement considéré comme un objet déjà existant, isolable, autonome, à la manière d'un objet scientifique.

  • C'est plutôt notre relation aux possibilités de la technique cinématographique qui sera notre centre d'intérêt. Cela détermine notre praxis.

  • Il s'agira aussi questionner le monde qui entoure le cinéma, nos traditions culturelles qui lui servent de base (et les systèmes philosophiques qui les conditionnent).

  • Cela entraînera une analyse permanente de nos pratiques pédagogiques.

La praxis

Étymologiquement, la théorie, c'est observer au plus près ce qui nous intéresse, avoir « les yeux fixés sur l'essentiel », comme le dit Jean Beaufret, et ne s'oppose pas à la pratique, tel que le sens commun les positionne.

La praxis va être ce va et vient permanent, quand la “pratique” — que ce soit un film, un atelier pédagogique — instruit la théorie, l'élaboratioonceptuels — et vice-versa.

[retour]

NOTRE HISTOIRE

Pendant quatre ans (2000-2004) Olc a fonctionné sous la forme d’un groupe renouvelé chaque année, le temps de six réunions (de novembre à avril). Les deux dernières années — 2002/2004, parallèlement à la lecture critique de textes, ses membres ont eu la possibilité d’en passer par le poïen : laisser apparaître des images mouvantes et sonores grâce la technique cinématographique, c’est-à-dire grâce à l’inscription du mouvement de la lumière sur un support (kinesis, graphein).

Tout en maintenant cette association : lecture critique et enregistrement d’images, Ouvrir le cinéma propose depuis un travail en réseau s’appuyant sur le site existant.

Des rencontres pourront être organisées mais elles ne seront plus systématiques comme précédemment. La participation est donc indépendante du lieu de résidence.

Les membres de ce réseau acceptent de mettre en jeu leur propre questionnement de l’image cinématographique sur la base des orientations déjà engagées, qui parcourent les textes consultables en ligne.

Un espace singulier :
LE CARNET DE BORD

Tout membre possède son espace :
carnet de bord.
On y inscrit, à son rythme, les expériences, les hypothèses de travail : quand tout est encore confus et que la nécessité se fait jour d'organiser son penser pour y voir apparaître quelques éclaircies.

Un espace commun : À TABLE

Il fonctionne comme une table de travail. il est réservé aux éléments amenés à faire sens pour tous les membres, qui peuvent donc être partagés ou susceptibles de le devenir.

Ces deux espaces s'articulent avec d'autres montages actifs sur le site :
à lire et constellation .
Les extraits d'images mouvantes dispersés dans toutes les rubriques du site peuvent être retrouvés dans la rubrique
techne.

Actuellement, si des échanges ont lieu qui nourrissent le travail en cours, il faut constater qu'ils ne concernent que des personnes dont le cinéma n'est pas le point cardinal de leurs activités qui serait davantage la pédagogie ou plutôt un certaine éthique de la pédagogie.

C'est la raison pour laquelle la rencontre avec les mouvements de psychothérapie et de pédagogie institutionnelles, via le séminaire de Jean Oury à Paris, est si importante dans le développement d'Ouvrir le cinéma.

Il n'y a donc pour le moment qu'un seul carnet actif, celui d'Annick Bouleau.

Et pour l'instant, le « milieu » de l' « éducation à l'image » ne semble pas connaître l'existence de ce travail. Mais cette absence de signes qui manifesteraient un certain intérêt à son égard ne doit pas être automatiquement interprétée comme un désintéressement.
Attendons voir…

[retour]